POUR LE RÉCONFORT de Vincent Macaigne

Vincent Macaigne est un réconfort !

J’adore Albert Dupontel. J’ai ri aux larmes il y a des années de cela à l’un de ses spectacles. J’aime son regard décalé, son côté piquant et combatif. Cette rage dont on sent qu’elle bouillonne lorsqu’il répond à des journalistes qui essayent comme trop souvent de l’enfermer dans des clichés. J’ai entendu plusieurs interviews sur « Au revoir là-haut » où il expliquait qu’il avait fait une lecture à la fois sociale et fantastique du Prix Goncourt 2013. D’ailleurs comment échapper au battage médiatique entourant ce film ? De quoi espérer, compte tenu du budget de 20 M €, un spectacle poignant, qui ferait peut-être écho à notre époque, et qui emporterait le spectateur.

Rien, aucune émotion, une succession de scènes décousues avec un double dénouement d’une lourdeur totale.

J’adore Vincent Macaigne. J’ai été bluffé il y a quelques années par sa pièce « Idiot ! » à la MC2. J’aime son regard décalé, son côté piquant et combatif. Cette rage dont on sent qu’elle bouillonne lorsqu’il répond à des journalistes qui essayent comme trop souvent de l’enfermer dans des clichés. Je n’avais pas spécialement entendu parler de son premier long métrage. Ah si j’avais juste entendu dire qu’il l’avait tourné quasiment sans budget et grâce à la bonne volonté de quelques amis comédiens et techniciens.

Une grand claque, une fureur qui parfois transperce l’écran et vous attrape par les tripes, une subtilité dans l’évolution des personnages qui entretient le questionnement, et une fin qui laisse le spectateur en suspension. Lire la suite