Titre | Auteur | Lieu | Dates | ![]() |
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Commentaire | Blog |
Racine(s) | Inbal Ben Haïm | Théâtre | Grenoble | 14/10 | ![]() |
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La Violence des riches | Hexagone | Meylan | 30/09 | ![]() |
Moins percutant que le livre où les mécanismes sont décortiqués, ce qui permet de comprendre la puissance du système | ||||||
Le Grand dégenrement | Hexagone | Meylan | 18/02 | ![]() |
Quelques idées mais pas approfondies. La séquence où Aurélien Barrau monologue sur fond de jonglerie défaillante mais qui peuple la scène de balles blanches figurant l’univers est sans doute le moment le plus réjouissant | ||||||
G5 | Rocio Berenguer | Hexagone | Meylan | 11-12/02 | ![]() |
Extrêmement décevant, surtout quand on a eu vent il y a un an des intentions de l’auteur. Le thème de fond, la prise en compte de l’ensemble des règnes qui peuplent la Terre, est en fait quasiment escamoté derrière la mise en scène de leur dialogue. Pourtant le thème ne manquait pas de ressources, alors que nous questionnons notre rapport à la Nature et la nécessité de comprendre et intégrer notre interaction avec elle | |||||
Joueurs, Mao II, Les Noms | Don Delillo / Julien Gosselin | MC2 | Grenoble | 01-02/02 | ![]() |
Une expérience, un voyage. Bien sûr on peut lâcher parfois, normal sur 9 heures sans entracte, l’attention cède. De manière étonnante ce sont peut-être les 2 premières heures les plus longues : il faut d’abord se laisser embarquer, et on ne peut s’empêcher de se dire au bout d’une heure, si prenante soit elle, qu’il y en a encore huit ! Puis petit à petit le corps et l’esprit s’installent, se tendent et se détendent. Il y a un moment où l’on bascule, on sait que l’on ne sortira plus, on accepte l’aventure, on se libère de la question de savoir si l’on va tenir. Les éventuels moments d’incompréhension, d’ennui ou d’inconfort physique font partie intégrante de l’expérience sensorielle, au même titre que l’émotion suscitée par certains échanges, l’attrait captivant de certaines situations, l’incrédulité admirative devant ce monologue de plus d’une heure, qui commence comme un entracte et qui étire et suspend le temps.
C’est évidemment audacieux et créatif, mais tout aussi construit et organisé. En tant que spectateur il faut prendre ce risque, ne serait-ce que pour que cela existe, et que les artistes continuent de nous transporter dans des contrées inhabituelles où nous nous immergeons et nous nous décrassons. |
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Lucchini et Moi | Olivier Sauton | La Basse-Cour | Grenoble | 9/01-18/01 | ![]() |
Le spectacle manque d’un parti pris. Il hésite entre hommage, imitation et gentille moquerie. Nous n’étions pas venus voir un simili Lucchini partir dans ces fameuses tirades échevelées. Quelques beaux moments sur la nécessité de la culture et l’apprentissage dès le plus jeune âge. |