APÉRO-DÉBAT LA MADRE, 22 mai, 18h00-19h30

« Vie et mort d’un smartphone, le cycle des métaux »

Les métaux ont un cycle de vie complexe : ils sont extraits du fond de mines lointaines, dans des conditions écologiquement et socialement parfois déplorables, puis importés dans nos pays riches sous forme d’objets électroniques dont les smartphones sont l’emblème. En achetant puis en jetant ou en recyclant ces objets, nous optons pour des trajectoires des métaux bien différentes, qui ont un impact sur le devenir de notre industrie et de notre planète.
Animé par Isabelle Billard, directrice de recherche au CNRS, chimiste spécialisée dans le recyclage des métaux.

LIEU : La Correspondance (plan d’accès ici)
 30 bis Avenue Marcellin Berthelot, 38100 GRENOBLE

Entrée gratuite mais réservation obligatoire (nombre de places limité)

FRESQUE DES FRONTIÈRES PLANÉTAIRES, 25 Avril à Grenoble

Pourquoi les frontières planétaires ?

Les frontières planétaires ou « planetary boundaries » ont initialement été proposées par le Stockholm Resilience Centre qui a identifié 9 processus terrestres permettant l’habitabilité de la Terre pour l’espèce humaine. Les frontières planétaires sont les seuils au-delà desquels ces processus sont significativement perturbés.

En 2023, 6 des 9 processus ont déjà atteint la zone d’instabilité !

L’association La Madre vous propose une Fresque des Frontières Planétaires le jeudi 25 avril à 18h à Grenoble sur le site de La Correspondance.

Climat, biodiversité, cycle de l’eau, cycle de l’azote et du phosphore, usage des sols, acidification des océans… L’atelier vous fait découvrir les 9 frontières planétaires, vous aide à les cartographier et à les relier aux grandes questions écologiques dans une vue globale et systémique.

Une fois la fresque terminée, les participants sont amenés à exprimer leurs ressentis soulevés par la crise écologique. L’émotionnel est aussi un catalyseur du changement !

📅 Date : 25 Avril 2024, 18h00-21h00
📌 Lieu : La Correspondance, 30 bis avenue Marcellin Berthelot, 38100 Grenoble
Lien pour l’inscription

FRESQUE DES FRONTIÈRES PLANÉTAIRES, 6 Mars à Grenoble

Pourquoi les frontières planétaires ?

Climat, biodiversité, cycle de l’eau, acidification des océans… Les enjeux environnementaux sont nombreux et il y a de quoi s’y perdre. La fresque des frontières planétaires propose aux participant·e·s de prendre du recul.

L’atelier vous fait découvrir les 9 frontières planétaires, cartographier et relier les causes et conséquences pour considérer la question écologique dans son ensemble et l’aborder dans une approche systémique.

📅 Date : 6 Mars 2024, 18h00-21h00
📌 Lieu : La Correspondance, 30 bis avenue Marcellin Berthelot, 38100 Grenoble
Lien pour l’inscription

Café-Débat La Madre, 25 janvier, 17h45-19h30

Quelles leçons pouvons nous apprendre des pays du Sud, face à l’effondrement progressif des systèmes de santé occidentaux ?

Le secteur des soins, déjà fragilisé par la crise COVID, fait face à plusieurs enjeux systémiques qui l’impactent fortement, tel que le dérèglement du climat, l’effondrement de la biodiversité et l’accumulation de la pollution, mais aussi le vieillissement de la population, la pénurie de soignants et de médicaments, l’ultra-numérisation, l’instabilité du réseau électrique, etc. Un changement en profondeur, guidé par nos imaginaires créatifs et par l’expérience du Sud Global – qui vit déjà en ressources limitées – est donc indispensable pour le sauver.


Témoin : Valérie d’Acremont
Médecin et épidémiologiste franco-suisse
Spécialiste en infectiologie et médecine tropicale
Professeure à l’Université de Lausanne
Voir sa page Wikipédia

LIEU : la Cafet’ de la Correspondance (plan d’accès ici)
 30 bis Avenue Marcellin Berthelot, 38100 GRENOBLE

Entrée gratuite mais réservation obligatoire (nombre de places limité)
Cliquer ici pour réserver

EARTH FOR ALL – TERRE POUR TOUS

Nouveau rapport du Club de Rome : changement de cap en vue !

Le Club de Rome, un repère de dangereux écolo-gauchistes ? Pas vraiment, et pourtant si l’on applique les cinq changements de cap radicaux préconisés dans ce nouveau rapport, la vie sur Terre pourrait être profondément modifiée, pour ses populations, pour le vivant en général et pour la gestion globale des ressources.

Le Club de Rome, créé à la fin des années 60 par un industriel italien membre du conseil d’administration de Fiat, est devenu au fil des ans « un groupe de réflexion réunissant des scientifiques, des économistes, des fonctionnaires nationaux et internationaux, ainsi que des industriels de cinquante-deux pays, préoccupés des problèmes complexes auxquels doivent faire face toutes les sociétés, tant industrialisées qu’en développement. » (Wikipedia). Donc tout sauf un rassemblement de militants voulant explicitement sortir du capitalisme.

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Sandra Lavorel, 1ère écologue médaille d’or du CNRS

Article Libération, 21 octobre 2023

Directrice de recherche au CNRS, au Laboratoire d’écologie alpine à Grenoble, Sandra Lavorel est la première écologue, hommes et femmes confondus, à avoir reçu la distinction scientifique. Elle démontre dans ses travaux comment la nature «rend service» aux humains. 

Les travaux de Sandra Lavorel, «pionnière dans la définition et l’analyse des services rendus par la biodiversité aux sociétés humaines, viennent régulièrement éclairer les politiques d’aménagement et de gestion de la biodiversité des territoires. Ils sont sources de solutions fondées sur la nature pour faire face aux changements globaux», justifie le CNRS.

INTERVIEW EDGAR MORIN-LIBÉRATION, 28-03-2020

«Ressentir plus que jamais la communauté de destins de toute l’humanité»

Une interview limpide d’Edgar Morin dans Libération ce matin.

« Plus profondément, cette crise est anthropologique : elle nous révèle la face infirme et vulnérable de la formidable puissance humaine, elle nous révèle que l’unification techno-économique du globe a créé en même temps qu’une interdépendance généralisée, une communauté de destins sans solidarité. »

 

OÙ ATTERRIR ?, Bruno Latour

Et comment trouver la piste d’atterrissage ?

La thèse de départ : les climato-sceptiques et leurs phalanges avancées, les climato-négationnistes, œuvrent dans l’ombre depuis des années, et maintenant en plein jour, ayant compris parmi les premiers que la planète étant finie, le dérèglement climatique allait les empêcher de continuer à étendre leur puissance, leur pouvoir et leur soif de profit insatiable. Ils ont trouvé en Trump un leader qui épousait leur vision et qui, grâce à la légitimité conférée par son statut, allait pour voir démanteler une par une, aux Etats-Unis et dans les instances internationales, les initiatives et décisions qui engagent la communauté vers un changement de trajectoire.

Ce livre a été écrit peu de temps après l’élection du président américain et réfléchit aux nouvelles forces qui bousculent la vie politique (ils les appellent les attracteurs) et qui à son avis doivent structurer les nouveaux antagonismes. Il renvoie dos à dos les tenants d’un repli local identitaire et ceux de la fuite en avant globalisée. Bruno Latour prône la prise en compte de ce qu’il appelle le Terrestre comme partie intégrante du fonctionnement de la société, au même titre que l’économie, les forces sociales, les cultures multiples des populations, car nous découvrons que la Nature réagit à notre comportement et qu’elle n’est ni un élément inerte ni une ressource infinie.

Au-delà de ce diagnostic, la difficulté est de réorienter l’axe majeur de la politique de l’historique et traditionnelle opposition droite-gauche – même si elle garde sans doute sa pertinence dans certains combats – à une confrontation entre partisan d’une prise en compte de nos limites terrestres dans la perspective que tout à chacun puisse y vivre de manière digne, moderne, accueillante et socialement équitable et les tenants d’une exploitation mondialisée à leurs seuls profits, sous couvert de la sacro-sainte liberté du marché, du progrès technologique sans fin, voire de la colonisation de planètes déjà desséchées ! Le chemin sera-t-il long ? Le changement de paradigme se fera-t-il et si oui à quel prix ? L’évolution catastrophique du climat et ses conséquences humaines nous mèneront-t-elles au pied du mur contraints et forcés de prendre des décisions drastiques et non démocratiques ?

Sachant qu’il n’y a pas de baguette magique, il termine par un long plaidoyer pour l’Europe, y voyant, de par son histoire, ses cultures, ses ressources et sa position centrale dans les flux de populations, un socle pour bâtir de nouvelles pratiques.

RAID AMAZONES 2019 – Les 3 EllF, agir contre les violences faites aux femmes

3 Femmes, 1 But Commun

Un raid solidaire pour se dépasser et porter haut et fort les couleurs de l’Association SOLIDARITE FEMMES MILENA !

Objectif : participer au Raid Amazones 100 % féminin qui se déroulera du 11 au 20 octobre 2019 au Vietnam !

Qui : 3 femmes, toutes différentes, mais unies dans la vie professionnelle.

Quoi : 10 jours de raid pour se dépasser et porter haut et fort les couleurs de l’association SOLIDARITE FEMMES à travers ce raid mais aussi au travers de la recherche de sponsors qui permettront de récolter des fonds et mener des actions pour aider les femmes.

Origine du projet
Elles se sont rencontrées dans le cadre du travail et ont appris à se connaitre et s’pprécier. L’environnement professionnel dans lequel elles évoluent est fondé sur des relations humaines bienveillantes et porteuses de projets, tant personnels que collectifs. Lire la suite

RENCONTRE PUBLIQUE AVEC CLAIRE NOUVIAN, 2 MAI, GRENOBLE

Envie d’Europe, Elections Européennes

Co-fondatrice de Place Publique et infatigable fondatrice et militante de l’Association Bloom – qui a ces deux dernières années obtenu l’arrêt du chalutage profond et de la pèche électrique – sera présente à Grenoble le 2 Mai dans le cadre d’une Rencontre Publique, à 20h à l’Amphithéâtre de la Maison du Tourisme.

Place Publique a été créée en novembre 2018 dans le souci de répondre à 4 urgences : sociale, démocratique, climatique et européennes. Elles se retrouvent à l’occasion des élections européennes dans la liste Envie d’Europe au travers de 10 combats communs pour la justice sociale, la santé et le climat.

Biodiversité

Les rapports récents sur l’appauvrissement de la faune et de la flore sont alarmants. La France accueille du 29 avril au 6 mai les chercheurs de l’IPBS, le « GIEC de la biodiversité » qui présenta son nouveau rapport. A cette occasion, Jean-François Noblet, Naturaliste, reviendra en introduction de la réunion sur les enjeux de la biodiversité en Isère.

Amphithéâtre de la Maison du Tourisme, 2 Mai, 20h, Inscription